Un nouvel ouvrage édité par Mercurart :
La nuit et le clair de lune
gouaches de Josiane Poquet,
texte de Henry David Thoreau
Comme vous le savez, la crise sanitaire se poursuit et notre mission d’accompagnement des artistes ne se trouve pas simplifiée.
Nous ne pouvons pas cacher que nous avons besoin de votre soutien.
Aujourd’hui, nous avons choisi de vous solliciter pour accompagner
l’édition d’un nouveau livre qui associe un texte à des reproduction
d’œuvres plastiques.
Pour le présenter, nous vous en proposons la préface, la couverture et la reproduction d'une des œuvres de l’ouvrage.
Août
2019, je fais la connaissance d’Étienne Verne, « un pays ». Nous sommes
nés dans la même rue de Marboz un village de l’Ain. Parisien, il a depuis quelques années une résidence secondaire à Vals-les-Bains, à cinq kilomètres à vol d’oiseau de Mercuer, où nous avons créé la galerie Mercurart.
L’un de mes livres l’a mis sur ma trace. J’apprends son lien étroit à Yvan Illich.
C’est Illich qui m’amène à Thoreau.
Lorsque fin 2020, Josiane Poquet me dit qu’elle travaille sur un court
ouvrage de Thoreau, je lui dis que je le connais. Je n’ai rien lu de
lui, j’ai seulement lu un peu sur lui et c’est suffisant pour légitimer
mon intérêt.
J’achète La nuit et le clair de lune et c’est par téléphone que je sens la transe créatrice de Josiane monter.
Elle a installé une fine corde dans sa cuisine, à la manière d'un
étendoir. Elle y suspend ses gouaches, au fur et à mesure de leur
avancement. Dès janvier 2021, neuf pièces lui imposent à tout bout de
champ leur présence. Elles commencent à l’obséder et elle se livre à de multiples retouches.
Février, je découvre son travail et remet à plus tard la perspective d’une édition, compte tenu du contexte.
Mars, l’édition devient une évidence et l’occasion de partager un moment de bonheur au téléphone avec elle.
Dans quelques semaines ce sera au tour des lecteurs de le partager avec
nous, au travers de neuf gouaches et des extraits du texte de Henry
David Thoreau.
Je serais un bienfaiteur si je conquiers quelques espaces de la nuit.
Cette phrase métaphorique pourrait être une devise pour tout artiste engagé dans la quête de ce à quoi la science ne suffit pas.
Elle est une invite à l’éditeur dont c’est la mission de porter vers le
public ce que l’artiste exprime, jusqu'à ce qu’il n’a pas vu.
Il faut lire La nuit et le clair de lune comme un tutoriel à suivre pour se promener dans une œuvre d’Art.
La nature n’est-elle pas l’œuvre d’Art par excellence ?
Elle est une toile ou une photographie si on fait un arrêt sur image.
Elle est une vidéo si on la regarde telle quelle.
Elle est une sculpture si on regarde ses reliefs.
Elle est un chant si on ouvre son cœur.
Elle est une œuvre conceptuelle si on la regarde comme la Vie.
Il y a œuvre quand il y a regard.
Il y a œuvre quand il y a écoute.
Il y a œuvre parce que j’écris et parce que vous lisez.
Supposez
que vous deveniez attentifs aux suggestions que vous fait la lune,
généralement en vain pendant tout un mois, cela ne serait-il pas
différent que ce que vous proposent littérature et religion ?
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Et
pourtant, même de nuit le ciel est bleu et pas noir ; car nous voyons
à travers l’ombre de la terre jusque dans l’azur lointain du jour, où
folâtrent les rayons du soleil.
Henry David Thoreau
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Cette préface est la lune, elle vous invite à regarder les gouaches de Josiane Poquet avec la liberté d’esprit que sa facture rend possible.
Elles ne disent rien de trop, elles n’imposent rien, et en vertu de la
circularité ou de l’auto référence, elles s’imposent sans autre filtre
que celui de nos sensibilités respectives.Elles invitent à entendre la mélodie du Clair de lune de Gabriel Fauré sur laquelle Jean Kapsa nous propose une improvisation au piano accessible par le QRcode (qui figurera ci-après) :
Il
faut reconnaître que le rayonnement de la lune, qui éclaire en
suffisance le marcheur pensif et reste proportionné à sa lumière
intérieure, dispense un éclairage très inférieur tant en intensité qu’en
qualité à celui du soleil.
Josiane est la lune
et ses œuvres sont alors des autoportraits. À chaque gouache, elle
peint l’une de ses deux faces, celle où, lorsqu’elle lit et qu’elle
peint, elle est totalement libre, à l’abri des tourments de la vie
ordinaire.
Les peintres qui donnent leur vie à la peinture reçoivent en retour de
la peinture des moments d’éternité. Pendant que l’on peint, le temps
s’arrête. Josiane ne peint pas des paysages. Josiane peint des moments
de sérénité.
J’ai évoqué plus haut la transe.
Derrière la transe, il y a la descente et pour que le paysage ne
redevienne pas un simple paysage, mais bien la sérénité, il faut que les
regards se posent sur les gouaches comme sous l’éclairage de la Lune.
Je serais un bienfaiteur si je conquiers quelques espaces de la nuit.
Puisse cet ouvrage ouvrir à cette perspective.
Jean-Claude Millet
* * *
Sachez que ces gouaches ont d’ores et déjà été acquises par la galerie
qui ne bénéficie que d’une marge de 20%, et qu’à chaque vente, nous
achetons une autre œuvre à Josiane Poquet. L’importance de cette
démarche n’échappera à personne dans le contexte actuel.
Voulez-vous soutenir cette publication en souscrivant à l’ouvrage ?
Vous êtes intéressés à éventuellement acquérir une gouache de la série La nuit au Clair de Lune ?
Contactez-nous :
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06 43 41 61 47
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