jeudi 26 octobre 2017

L’oiseau pollinisateur @Mercurart

S’il est vrai que des espèces d’oiseau nombreuses disparaissent chaque année, par miracle, des oiseaux métaphoriques peuvent naître dans l’imagination des artistes.

Le 24 octobre, nous avons surpris, sur les hauteurs du jardin de Mercurart, un oiseau bleu d’Alain Signori. À quatre mètres du sol, entre deux grands pins, derrière un plaqueminier qui lui offrait les couleurs flamboyantes de ses dernières feuilles, il était en pleine séance de pollinisation.

mercredi 25 octobre 2017

La porte du Hé @Mercurart


Le chemin de bois (Sylvain Ristori) et sa porte en acier (Séverin Millet) résulte d’une association proposée aux deux artistes par Mercurart et réalisée en août 2017. Cette semaine, la première pluie significative depuis cette réalisation nous offre une vue nouvelle sur l’œuvre.
À une époque où la tendance est au repli sur soi, aux murs, aux clôtures, cela légitime les quelques mots qui suivent à propos de la charge symbolique d’une porte et d’un chemin.

Dans un bel ouvrage associant des pastels de jacques Cadet et des textes de Corine Robet consacré à Abraham, nous avons écrit :

« Je voudrais pouvoir dire et faire dire : « Je suis Abraham. Je suis celui qui prend le risque de sortir de ses territoires intérieurs familiers. Celui qui, comme Abram recevant le Hé, dans l’espérance, ne construit plus de murs pour se protéger de lui-même. »


Cette œuvre est une invitation à sortir de l’ignorance en accédant au Hé qui se trouve au bout du chemin ; derrière la porte.

Reflets 5 @Mercurart

Une magnifique exposition est en cours à la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.

Dans la série des photographies dans lesquelles Jean-Claude Millet se met en scène par réflexion, il a pu jouer avec des œuvres de Edouardo Arroyo réalisées en caoutchouc.

Le noir du caoutchouc est transformé en blanc au travers de la vitre de protection.




vendredi 20 octobre 2017

L'égo enflammé @Mercurart


Les matins d’octobre offrent des levers de soleil à faire pâlir José Marie de Heredia.

       Fleurs de feu

        Bien des siècles depuis les siècles du Chaos,
        La flamme par torrents jaillit de ce cratère,
        Et le panache igné du volcan solitaire
        Flamba plus haut encor que les Chimborazos.

       Nul bruit n'éveille plus la cime sans échos.
       Où la cendre pleuvait l'oiseau se désaltère ;
       Le sol est immobile et le sang de la Terre,
       La lave, en se figeant, lui laissa le repos.

       Pourtant, suprême effort de l'antique incendie,
       A l'orle de la gueule à jamais refroidie,
       Éclatant à travers les rocs pulvérisés,
 
       Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,
       Dans le poudroîment d'or du pollen qu'elle lance
       S'épanouit la fleur des cactus embrasés.

Compte tenu de ce qu’il disait du cactus que n’aurait-il dit de cet égo enflammé planté sur les terres volcaniques d’Ardèche.

jeudi 19 octobre 2017

l’hortensia @ Mercurart

Après une belle floraison blanche teintée de bleu clair au centre au printemps,
l’hortensia situé à l’entrée de la galerie Mercurart offre mi-octobre une dernière parure avant l’hiver. Elle est étonnamment colorée.

En hommage à cette belle plante, j’ai retrouvé ce poème inspiré par ceux, magnifiques qui peuplent la Bretagne.

Bretagne
Mauves, bleus et grenats, les hortensias s’exposent Aux façades des maisons ou ils prennent la pose. Blancs, pourpres et roses, ils enchantent les murs
Et témoignent souvent d’une généreuse nature.

Le granite leur délivre les mystérieuses essences
Qui ressortent en couleurs dont l’unique présence, Efface de la pierre la charge symbolique,
Du matériau de base des maisons d’Armorique.

mercredi 18 octobre 2017

Reflets 4 @Mercurart

Deux garçons à la source (due ragazzi alla fonte) est une œuvre de Michelangelo Pistoletto exposée à la fondation Berardo à Lisbone.

L’artiste a sérigraphié les personnages sur une tôle d’acier inoxydable polie.


J’ai pu me mettre en scène comme observateur, à la fois dans et hors de l’œuvre.


Réflexion 4 : Si on est deux pour prélever à la source, pourquoi pas deux pour surveiller.


lundi 16 octobre 2017

Reflets 3 @Mercurart




The Vapor par Bill Viola 1975

La vapeur est une installation interactive qui invite les spectateurs à plonger dans un espace de méditation associant ses images et odeurs.

Lors de ma visite au centre culturel de Lisbonne, j’étais seul dans la salle et je me suis assis en face du moniteur, à l’extérieur de « l’objet ».

Une gardienne du lieu est venue me dire que je pouvais aussi m’asseoir sur la natte.

C’est ainsi que j’ai pu intégrer mon image à l’œuvre de Viola sur le moniteur, ce qui donne Réflexion 3 : Me voilà Bill

vendredi 13 octobre 2017

Reflets 2 @Mercurart

Réflexion 2 : Une statue de la liberté extérieure.

jeudi 12 octobre 2017

La plainte en vue de l'eau @Mercurart


Nous sommes le 12 octobre, des semaines se sont écoulées sans que le ciel ne nous ait apporté l’eau nécessaire et attendue par tout le jardin de Mercurart.

La sculpture de Martine Diersé évoque peut-être d’autres sentiments en d’autres circonstances, mais dans l’échelle des besoins, la survie biologique est toujours première ; aussi, ici, dans ce bassin asséché, il est bien clair qu’avec nous elle implore ce ciel.

Reflets @Mercurart

Suite à un concours de circonstances, j’ai pu jouer avec une œuvre réalisée par Cyril Millet dont Mercurart a acquis les droits de diffusion.

Cela m’a encouragé à être réactif chaque fois que le même type d’opportunité se présente au gré des visites de musée ou d’expositions.

Ce blog est donc le premier d’une série de réflexions.


Réflexion 1 :
Comment se rendre à la cuisine avec le ventre creux?

mercredi 11 octobre 2017

Kaki et aloha @Mercurart


Dans la série des couleurs d’automne, nous vous proposons cette composition entre un kaki qui exhibe ses fruits orange et le rosier Aloha qui malgré une impitoyable sécheresse ne cesse de produire des fleurs.

mardi 10 octobre 2017

Réalisation du mur en pierres sèches @Mercurart


Nous avons entamé la réalisation d’un mur en pierres sèches de 25 mètres de long et de près de 3 mètres de haut.
Nous allons suivre sa réalisation.
La base s’appuie sur une assise en roche de mauvaise qualité préparée au marteau piqueur.
Des pierres importantes, jusqu’à 450 kg ont été réparties pour former la base, et la construction a commencé en cherchant à garder des lignes horizontales.
À l’arrière des quantités importantes de petites pierres sont rangées pour faire masse et permettre un bon drainage.
Le mur en vue de dessus en cours de construction présente ainsi un intérêt esthétique qui sera ensuite caché au fur et à mesure.

lundi 9 octobre 2017

Hydrangea @Mercurart


L’automne n’en finit pas de nous offrir des compositions dont on pourrait penser qu’elles sont sorties de la palette d’un grand peintre.

Cet hydrangea en est un excellent exemple.
Il a la coquetterie de conserver quelques feuilles vertes qui sont du meilleur effet.

mardi 3 octobre 2017

Buridan et Boronali




Buridan (1) et Boronali (2) :

Un très innovant fabricant Danois d’urinoirs a mis le B à bas en tête de son nom.
Quel dommage car en le conservant, un urinoir signé Buridan serait au ready-made de Marcel Duchamp ce que et le soleil s’endormit sur l’Adriatique de Boronali (3) fut au salon des indépendants de 1910 pour une peinture à l’huile.
Mais cette situation n’est pas perdue pour tout le monde, car en mettant en place le B donnant du contenu à la signature, je m’inscris dans le sens de l’histoire du ready-made.  Je prends aussi le risque que si l’objet ainsi renommé n’est pas sacralisé par votre regard, l’histoire retienne (ou pas !) qu’un âne est allé pisser dans les toilettes de l’aéroport de Lisbonne, le dimanche 1er octobre 2017 à 15 heures 27. 

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(1)  Référence à l’âne de Buridan.
(2) Boronali est l’anagramme d’Aliboron nom donné à l’âne de Buridan dans un poème de La Fontaine.
(3)   Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique est une huile sur toile peinte en 1910 avec sa queue par Lolo l'âne, dit Joachim-Raphaël Boronali.

lundi 2 octobre 2017

La mouche de l'olive @Mercurart


Le jardin de Mercur@rt comporte une oliveraie dans laquelle sont plantés environ 75 oliviers d’une dizaine de variétés différentes.

Ils ne font l’objet d’aucun traitement chimique contaminant.
Dans ces conditions la principale cause de fluctuation de la production tient à ce jour dans les attaques de la mouche de l’olive. On en voit une ci-dessous quittant l’olive contaminée. En 1995, 90% de notre production fut détruite. 

Cette année, nous avons opté pour une méthode douce de prévention en installant des pièges dans les oliviers les plus productifs.
La mouche est attirée par le phosphate diammonique et par la couleur jaune.
Des bouteilles sont remplies du liquide au trois quart environ et des trous sont percés à la périphérie dans la zone peinte en jaune. La mouche pénètre dans le piège, ne peut en sortir et se noie.
Les olives sont transformées en huile et en olives noires en suivant une recette familiale donnant des résultats exceptionnels.

Deux nouveaux ouvrages Mercurart









Le mois dernier nous avons publié deux nouveaux ouvrages "edition Mercur@rt",
avec des textes de Jean-Claude Millet à propos des œuvres de l'artiste Dalva Duarte


Le Choix de l'Artiste

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Mazeppa


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