proposent :
gouaches de Josiane Poquet
officielle.
Plus d'informations sur l'artiste et sur l'exposition, sa genèse et ses partenaires :
Josiane Poquet :
Josiane Poquet a vécu ses premières années à Noyal-Pontivy, un petit village morbihannais. Elle ne se sentait « pas du tout programmée pour l’art ».
Elle monta à Paris pour gagner sa vie.
Une amie lui parle alors de l’Académie Julian, fameuse école de peinture et de sculpture, dirigée par Penninghen. Celui-ci « était une terreur, mais qu’est-ce qu’on bossait ». Ce qu’elle appréciait surtout à l’atelier, c’était d’avoir « d’autres individus autour de soi qui font des choses inutiles mais très stimulantes ». Car ce qui fait toujours avancer Josiane Poquet, « ce sont les individus, les rencontres, pas les structures ».
La peinture de Josiane Poquet s’inspire de ce qu’elle voit et qui se trouve essentiellement tout près, « là, juste à côté. Je ne vais pas plus loin, je n’en ai pas besoin ». Montrant un coin de son atelier elle précise que « rien qu’avec un élément de ce décor, on peut faire vingt-cinq tableaux ».
Ses sujets sont simples : son atelier, les paysages environnants où elle « parle des traces du monde agricole », ainsi que les oiseaux « parce que c’est la vie. Ils sont aimables, gracieux, vulnérables, mais aussi pas tendres entre eux ».
Son œuvre a plusieurs fois été récompensée : second prix de dessin
Pierre-David Weill en 1972 et prix Delmas en 1993, tous deux décernés
par l’Institut de France, prix de la fondation Ferthe en 2004…
En 1980, elle part pour deux ans à Madrid où elle est reçue comme
résidente à la casa Vélasquez, un établissement public d’enseignement
dépendant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Elle s’installe ensuite en Ardèche et réside actuellement à Planzolles.
Josiane Poquet est à l’initiative de l’association de textes de Antonio Machado tirés de son ouvrage « Champs de Castille » avec des gouaches réalisées dans ce but.
La galerie Mercurart a pris l’initiative du rapprochement de Josiane
Poquet d’un très beau texte de Charles Simond inspiré par Cézanne.
L’exposition proposée à Ailhon du 2 au 14 septembre 2020 présente celles
de ces deux séries de gouaches qui figurent dans les deux ouvrages
édités à la fin 2019.
Quelques œuvres récentes complètent l’exposition.
série "Un rêve rendu à Cézanne" :
En 2019, pour le livre « Un rêve rendu à Cézanne », Josiane Poquet a réalisé une série de gouaches originales librement inspirées d'un récit de Charles Simond.
Dans cette fiction, l’écrivain et son ami peintre Ramon Walewijk
invitent Cézanne à venir leur rendre visite à Banne, en Ardèche
méridionale.
Le récit de la semaine qu’ils passent ensemble permet à Charles Simond, « infatigable colporteur de poésie »
comme il se présente lui-même, de parler de la peinture du maître.
C’est aussi pour lui l’occasion de rendre hommage à son ami peintre
Ramon Walewijk, disparu en 2006, avec lequel il partageait les émotions
produites par la peinture de leur invité.
Josiane Poquet, au travers du texte qui lui était proposé, s’est trouvée
en bonne intelligence de pensée avec les propos de Charles Simond. Sans
sacrifier à sa propre signature, elle a montré par ses réalisations
originales et lumineuses comment la peinture de Cézanne lui parle.
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