vendredi 30 octobre 2020

Palabre au jardin

Depuis septembre 2020, dans le jardin, un écrin en acier et plafond de verre de 3 mètres 40, sur 3 mètres, sur 3 mètres, présente une œuvre en osier, terre et sels métalliques de Frédéric Mulatier. 

Elle est intitulée « Palabre ». 

Elle est constituée de cinq pièces, discrètement anthropomorphiques.

 

Frédéric Mulatier

Frédéric Mulatier est vannier. Il s’est formé à l’école nationale d’osiériculture et de vannerie Fayl Billot.
Le tressage est pour lui un moyen d’expression infini. Sa démarche personnelle se construit autour des entrelacs.
Les entrelacs du végétal, dans lesquels viennent se perdre la terre et des sels métalliques porteurs de leurs couleurs latentes ; dans un état où, ainsi pris en charge face aux forces de gravité, ils vont pouvoir s’abandonner au feu en toute confiance.
Forts de cet abandon, nous assistons alors à un mariage du végétal et du minéral à même de donner au maître en métier et en esthétique le loisir de dire des histoires, ses histoires et de les immortaliser dans des œuvres qui racontent aussi les nôtres.

 

mercredi 26 août 2020

 

Les Amis d'Ailhon et la galerie Mercurart
 proposent :

Peinture et Littérature
gouaches de Josiane Poquet
 
du 2 au 14 septembre 2020
tous les jours de 13 h à 19 h
Salle de la Tribune (Ailhon)
 

À cette occasion, la galerie Mercurart présentera les livres "Un rêve rendu à Cézanne", gouaches de Josiane Poquet , texte de Charles Simond, et "Champs de Castille", gouaches de Josiane Poquet, poèmes d'Antonio Machado, notice de Jacques Issorel, en vente sur place et via le site de la galerie : www.mercurart.com
 
entrée libre
 
 
Les visites se feront dans le respect des consignes sanitaires.
Port du masque obligatoire.
 
En raison de la persistance de la pandémie, il n'y aura pas d'inauguration
officielle.


Plus d'informations sur l'artiste et sur l'exposition, sa genèse et ses partenaires :

Josiane Poquet :

Josiane Poquet a vécu ses premières années à Noyal-Pontivy, un petit village morbihannais. Elle ne se sentait « pas du tout programmée pour l’art ».
Elle monta à Paris pour gagner sa vie.
Une amie lui parle alors de l’Académie Julian, fameuse école de peinture et de sculpture, dirigée par Penninghen. Celui-ci « était une terreur, mais qu’est-ce qu’on bossait ». Ce qu’elle appréciait surtout à l’atelier, c’était d’avoir « d’autres individus autour de soi qui font des choses inutiles mais très stimulantes ». Car ce qui fait toujours avancer Josiane Poquet, « ce sont les individus, les rencontres, pas les structures ».
La peinture de Josiane Poquet s’inspire de ce qu’elle voit et qui se trouve essentiellement tout près, « là, juste à côté. Je ne vais pas plus loin, je n’en ai pas besoin ». Montrant un coin de son atelier elle précise que « rien qu’avec un élément de ce décor, on peut faire vingt-cinq tableaux ».
Ses sujets sont simples : son atelier, les paysages environnants où elle « parle des traces du monde agricole », ainsi que les oiseaux « parce que c’est la vie. Ils sont aimables, gracieux, vulnérables, mais aussi pas tendres entre eux ».
Son œuvre a plusieurs fois été récompensée : second prix de dessin Pierre-David Weill en 1972 et prix Delmas en 1993, tous deux décernés par l’Institut de France, prix de la fondation Ferthe en 2004…
En 1980, elle part pour deux ans à Madrid où elle est reçue comme résidente à la casa Vélasquez, un établissement public d’enseignement dépendant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Elle s’installe ensuite en Ardèche et réside actuellement à Planzolles.

 

Autoportrait © Josiane Poquet
 
 
"Peinture et Littérature", l'exposition :

Josiane Poquet est à l’initiative de l’association de textes de Antonio Machado tirés de son ouvrage « Champs de Castille » avec des gouaches réalisées dans ce but.
La galerie Mercurart a pris l’initiative du rapprochement de Josiane Poquet d’un très beau texte de Charles Simond inspiré par Cézanne.
L’exposition proposée à Ailhon du 2 au 14 septembre 2020 présente celles de ces deux séries de gouaches qui figurent dans les deux ouvrages édités à la fin 2019.
 Quelques œuvres récentes complètent l’exposition.

 


série "Un rêve rendu à Cézanne" :

En 2019, pour le livre « Un rêve rendu à Cézanne », Josiane Poquet a réalisé une série de gouaches originales librement inspirées d'un récit de Charles Simond.
Dans cette fiction, l’écrivain et son ami peintre Ramon Walewijk invitent Cézanne à venir leur rendre visite à Banne, en Ardèche méridionale.
Le récit de la semaine qu’ils passent ensemble permet à Charles Simond, « infatigable colporteur de poésie » comme il se présente lui-même, de parler de la peinture du maître. C’est aussi pour lui l’occasion de rendre hommage à son ami peintre Ramon Walewijk, disparu en 2006, avec lequel il partageait les émotions produites par la peinture de leur invité.
Josiane Poquet, au travers du texte qui lui était proposé, s’est trouvée en bonne intelligence de pensée avec les propos de Charles Simond. Sans sacrifier à sa propre signature, elle a montré par ses réalisations originales et lumineuses comment la peinture de Cézanne lui parle.

 

 
© Josiane Poquet
 
série "Champs de Castille" :

Josiane Poquet a découvert la poésie d’Antonio Machado lorsqu’elle était en résidence à la Casa Vélasquez, à Madrid, entre 1980 et 1982.
Près de 40 ans après, elle s’est trouvée portée par les souvenirs et le désir de mettre de la couleur sur les mots du poète qu’elle vénère.
Des poèmes du recueil « Champs de Castille » d’Antonio Machado, elle a retenu ceux qui allaient lui permettre d’ajouter la poésie à la poésie, la beauté à la beauté, l’essentiel au social et au minéral.
La notice inédite de Jacques Issorel, de la Fondation Antonio Machado à Collioure où décéda en 1939 le poète réfugié, parachève l’ouvrage en apportant un éclairage original et nouveau sur cet auteur considéré comme l’un des plus grands de la littérature espagnole du XXe siècle.
Les droits appartenant à la maison Gallimard, celle-ci a eu l’amabilité de nous les céder pour cette publication. 
 

  © Josiane Poquet

Les ouvrages "Un rêve rendu à Cézanne"  et "Champs de Castille" sont commercialisés au prix de 20 euros TTC (+ frais de port éventuels), à la galerie, sur les lieux de l'exposition et sur le site internet de la galerie : www.mercurart.com

lundi 27 juillet 2020

Les Amis d'Ailhon et la galerie Mercurart
 proposent :

La Rumeur
peintures de Jean-Philippe Vallon
 
du 5 au 17 août 2020
tous les jours de 13 h à 19 h
Salle de la Tribune (Ailhon)

entrée libre

La Rumeur, 74 cm x 103 cm © Jean-Philippe Vallon


L'exposition sera ouverte au public tous les jours de 13h à 19h. 
Les visites se feront dans le respect des consignes sanitaires. 
Port du masque obligatoire.
En raison de la persistance de la pandémie, il n'y aura pas d'inauguration officielle.
 

La Servante, 79 cm x 76 cm © Jean-Philippe Vallon
            
" La Rumeur " :
Cette exposition s’est constituée autour d’une œuvre récente intitulée «La Rumeur».
Celle-ci donne à voir le style de Jean-Philippe Vallon soutenu par une technique éprouvée et originale. Sa palette incorpore les encres d’imprimerie dont il a intégré toutes les propriétés dans un cadre professionnel.
Les œuvres qui l’accompagnent relèvent d’inspirations d’ordre historique : la renaissance avec «Les trois Grâces», des objets avec cette fascination pour les sphères armillaires ou des personnages avec son Fellini et son Gustav Jung, l’architecture avec ses déconstructions qui évoquent l’âme des choses.
Mais «La Rumeur» présente un autre atout, elle traite de manière particulièrement originale d’un fléau de notre temps qui a pris le nom de «fake- news».



Le Dragon des Mers, 56 cm x 49 cm © Jean-Philippe Vallon

Jean-Philippe Vallon : 

Peintre de vanités grandioses ou plus secrètes et le plus souvent de grand format, Vallon ne juge pas. Il témoigne simplement, intuitivement. Mieux, il suggère. A chacun de lire, de voir, de comprendre. La liquéfaction des visages, la lente transformation du vivant, son glissement progressif à l'état végétal, lianes ou fleurs vénéneuses et carnivores, tout cela s'offre à la méditation dans un surcroît de beauté, de mystère et d'effroi...
La peinture, Jean-Philippe Vallon y a été initié par le peintre drômois Jean- Robert. Tout jeune, il a pénétré son univers de sphères et de silence, proche du surréalisme à certains égards, mais creusant puissamment ses propres obsessions. De là vient son attrait pour les sphères, en particulier celles qui nous invitent à suivre la marche des planètes et des étoiles qu'on nomme armillaires.
Car Jean-Philippe Vallon trouve dans cet instrument fascinant de quoi nourrir et prolonger sa vision. Evocation idéale du vaste univers, la sphère armillaire l'arrime une fois encore à l'idéal de la Renaissance et, de là, à la Grèce antique dont il aime scruter les mythes et les symboles. Fondé sur ces influences, ces rebondissements esthétiques et philosophiques, tout un pan de son œuvre peut se lire comme un jeu de correspondances et d'interrogations non formulées : sphères, rouages, architectures cérébrales ou monumentales, statuaire habitée ... composent, aux frontières du fantastique, un immense rêve d'harmonie où le temps joue un rôle apaisé, où les visages de pierre semblent flotter doucement dans une éternité que rien ne saurait déranger. Créature de ses pensées, le peintre en est aussi le jouet consentant.
Jean-Philippe Vallon vit et travaille à Saint-Péray.

L'Amiral, 103 cm x 74 cm © Jean-Philippe Vallon

Galerie Mercur@rt
124-128 route du Ranchet - quartier Le Puy 07200 Mercuer

06 03 78 66 37 / 06 43 41 61 47  

contact@mercurart.com 
www.mercurart.com

jeudi 2 juillet 2020

Les Amis d'Ailhon et la galerie Mercurart proposent :

Fresque de l'Après
peintures de Claudine Belmas-Grégoire
 
du 8 au 20 juillet
tous les jours de 13 h à 19 h
Salle de la Tribune (Ailhon)

entrée libre




À cette occasion, la galerie Mercurart édite le livre "Fresque de l'Après", peintures de Claudine Belmas-Grégoire et poèmes de François Grégoire, en vente sur place et via le site de la galerie : www.mercurart.com.

L'exposition sera ouverte au public tous les jours de 13h à 19h.

Les visites se feront dans le respect des consignes sanitaires. Masques souhaités.
En raison de la persistance de la pandémie, il n'y aura pas d'inauguration officielle.

 
"Erreur", 70 x 90, © Claudine Belmas-Grégoire
            
Plus d'informations sur l'artiste et sur l'exposition, sa genèse et ses partenaires

"Fresque de l'Après", l'exposition :
Claudine Belmas-Grégoire est née en Ardèche à la sortie de la guerre. Si elle n’y réside plus de manière permanente, elle se ressource plusieurs fois par an dans la maison du Cheylard qui la rattache à ses racines familiales.
C’est à Valence à l’École des beaux-Arts qu’elle s’est donnée les moyens d’accéder à une carrière dédiée aux Arts-Plastiques et plus spécialement la peinture. Elle le fit sous des formes diverses. La promotion, en créant la première galerie d’Art contemporain de la ville en 1966. L’éducation, en créant un cours dédié à la préparation des étudiants aux concours. Mais surtout, elle s’est consacrée dès sa jeunesse à la production d’une œuvre expressionniste aussi volumineuse que magistrale. Parmi le millier de pièces, à coté de celles qui ont rejoint les murs de ses acquéreurs, quelques-unes sont conservées au Musée de Valence.
Pour répondre à l’invitation qui lui fut faite à l’automne 2019 d’exposer à la Salle de la Tribune par « les Amis d’Ailhon », elle a réalisé une série de vingt toiles au format identique qui seront installées à la suite comme une fresque : la « Fresque de l’Après ».
De manière très prémonitoire, chacune d’entre elles et elles toutes ensemble nous invitent à prendre conscience de ce qui est à la source des émotions qu’elles procurent.
Dans le contexte de la pandémie qui touche le monde, cette œuvre est une contribution aux remises en cause sans lesquelles l’Après se résumerait à une fin.
La beauté et la pertinence de cette production a conduit la Galerie Mercurart à éditer un livre, véritable catalogue de l’exposition, agrémenté de poèmes de François Grégoire. 
 

"Fresque de l'Après", le livre :
Le livre "Fresque de l'Après" (peintures de Claudine Belmas- Grégoire, poèmes de François Grégoire, préface de Jean-Claude Millet, 56 pages, 24 cm x 24 cm, 2020, éditions Mercurart) est commercialisé au prix de 26 euros TTC (+ frais de port éventuels), à la galerie, sur les lieux de l'exposition et sur le site internet de la galerie : www.mercurart.com 


Plus d’informations sur l’artiste et sur Mercurart : 

Galerie Mercur@rt
124-128 route du Ranchet - quartier Le Puy 07200 Mercuer

06 03 78 66 37 / 06 43 41 61 47  

contact@mercurart.com 
www.mercurart.com
 

lundi 18 mai 2020

Une sculpture monumentale de Séverin Millet installée à Lyon

Crédit photo : Éloïse Peyre

Fin Mars 2020, la sculpture de Séverin Millet, "Facettes", a été installée à Lyon dans le 7ème arrondissement dans un ensemble immobilier créé par le groupe Vinci.

Mercurart a été associé au projet en coordonnant la réalisation et en assurant le contrôle et la finition de la sculpture, ici, dans la forge de Mercuer et, après mise en peinture, en situation dans le parc.

Deux autres projets sont en cours pour les mois à venir : un à Écully en région lyonnaise et un à Colombes en région parisienne.

Crédit photo : Mercurart

jeudi 30 avril 2020

Un cinquième livre à consulter cette semaine


Pendant la durée du confinement, Mercurart propose la version numérique gratuite de livres qu’elle a édités. Ils portent sur des œuvres plastiques des Artistes avec lesquels elle coopère.
Chaque semaine une œuvre est proposée.
Pour en recevoir le fichier PDF, il suffit d’envoyer un mail à
contact@mercurart.com
en cliquant ici ou sur la photo de la couverture.

Cette semaine nous proposons Mazeppa, texte de Jean-Claude Millet, à propos d'une série de neuf œuvres de Dalva Duarte.
Ce livre comporte seize photographies de toiles dédiées à « la légende de Mazeppa ». Sept relèvent de peintres dont les droits ont été achetés aux Musées de France et neuf sont de la main de Dalva Duarte.
Elles sont accompagnées d’un poème en cinquante-sept strophes de quatre alexandrins, tels cet échantillon.
 
     Les yeux sont aux humains des miroirs de leurs âmes.
     Quand l’un dans ceux de l’autre y voit sa propre flamme,
     Les corps sans consistance se subliment en l’Amour,
     Et l’un et l’autre désirent que ça dure toujours.

     Une force intérieure se met alors en route,
     Qui des vues de chacun élimine tous les doutes.
     Ils écoutent leurs corps avides de plénitude,
     Et s’avisent à l’instant d’en faire une habitude.

Beaucoup d’entre vous partagent certainement le fait que rien ne remplace un vrai livre.
Je m’oblige à ce pléonasme pour parler de cet objet que l’on peut prendre en main, dont on peut en l’ouvrant sentir le nerf ou la douceur du papier, en le feuilletant apprécier la délicatesse des caractères et de leur impression. Il arrive même que l’on puisse sentir l’odeur qu’il a pris de manière mimétique avec la bibliothèque.

Aussi, si vous en apprécié le contenu de tel ou tels livres que vous aurez pu découvrir, n’hésitez pas à en profiter dans vos rayons en vous rendant sur notre boutique en ligne. 

Plus d'informations et boutique en ligne :

Mercurart
124-128 Route du Ranchet, Quartier le Puy
07200 Mercuer
mail : contact@mercurart.com téléphone :  06 03 78 66 37 ou 06 43 41 61 47

 






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vendredi 24 avril 2020

Un livre édité par Mercurart à consulter gratuitement

Pendant la durée du confinement, Mercurart propose la version numérique gratuite de livres qu’elle a édités. Ils portent sur des œuvres plastiques des Artistes avec lesquels elle coopère.
Chaque semaine une œuvre est proposée.
Pour en recevoir le fichier PDF, il suffit d’envoyer un mail à
contact@mercurart.com
en cliquant ici ou sur la photo de la couverture.
Cette semaine nous proposons  Un rêve rendu à Cézanne, par Charles Simond, gouaches de Josiane Poquet.

"De même que le mot chien ne mord pas, avez-vous remarqué comme le mot sauvage accolé à herbe a perdu de son caractère péjoratif ?
On randonne aujourd’hui en groupe pour découvrir, contempler et même, à certains égards, domestiquer les herbes sauvages pour en prélever leurs arômes, leurs parfums et leurs principes actifs.
J’ai rencontré Charles Simond pour la première fois sous la halle de la place du Château à Aubenas, en Ardèche, il y une dizaine d’années. Autour de quelques tables, quelques herbes sauvages réunies en association et quelque herbe folle ne voulant pas perdre son âme en y adhérant, présentaient leurs œuvres littéraires.
Je crois bien que lorsque confiant à la pulpe de mes doigts et à leurs merveilleux corpuscules sensibles les feuilles à la fois simples, douces, un peu rêches, d’un petit recueil de poèmes de Charles Simond, et constatant qu’elles avaient perdu leur couleur virginale avant même qu’elles n’aient été imprimées, il en émana une odeur de Christian Bobin. Charles me parla alors de Pierre Michon et d’Erri de Luca, dont il pensait que je pourrais aussi aimer les effluves. Nous venions de rendre possible à notre sujet la permaculture. L’herbe sauvage et le légume du jardin bien apprivoisé allaient s’avérer agro compatibles.
J’ai rencontré Josiane Poquet un peu plus tard. Elle est peintre. Elle est aussi une herbe libre parmi les herbes libres. Elle est experte en gastronomie des paysages aussi bien intérieurs qu’extérieurs. Lorsqu’elle a trouvé la bonne matière première, toujours en circuit court, en circuit de plus en plus court d’ailleurs, elle la cuisine à base de gouaches. Elle utilise alors des tours de mains et des recettes qui subliment les arômes, révèlent des résonances, suggèrent les profondeurs du cadre dans lequel elle a choisi de nous inviter. Et, par-dessus tout, elle ne nous laisse jamais sans tendresse.
Ces deux rencontres en ont favorisé une troisième à Planzolles, en Ardèche méridionale. À l’occasion d’une exposition, Josiane et Charles ont écouté le bruit que faisait la brise dans leurs sommités fleuries. Ils ont aimé ce son et ils se sont tenus prêts au fait, qu’au gré du vent, leurs productions pourraient croître en harmonie parmi les milliers d’espèces libres qui poussent le long du chemin de la Culture.
J’ai fait le vent.
Ce livre vaut donc pour le talent des deux auteurs, mais il vaut surtout par l’expérience humaine de la rencontre de deux personnalités autour d’une troisième. Ce n’est rien de le dire, en nommant Cézanne."
Jean-Claude Millet
Beaucoup d’entre vous partagent certainement le fait que rien ne remplace un vrai livre.
Je m’oblige à ce pléonasme pour parler de cet objet que l’on peut prendre en main, dont on peut en l’ouvrant sentir le nerf ou la douceur du papier, en le feuilletant apprécier la délicatesse des caractères et de leur impression. Il arrive même que l’on puisse sentir l’odeur qu’il a pris de manière mimétique avec la bibliothèque.

Aussi, si vous en apprécié le contenu de tel ou tels livres que vous aurez pu découvrir, n’hésitez pas à en profiter dans vos rayons en vous rendant sur notre boutique en ligne.  

Plus d’informations et boutique en ligne :
Galerie Mercur@rt
124-128 route du Ranchet
quartier Le Puy
 07200 Mercuer
06 03 78 66 37
contact@mercurart.com
www.mercurart.com