jeudi 27 septembre 2018

Du 2 au 6 octobre : Exposition "Le Livre de Jonas" de Jacques Cadet, à la salle de La Tribune à Ailhon

Article paru dans le Dauphiné Libéré. 24/09/2018


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Passionné de peinture depuis l’adolescence, Jacques Cadet exposera du 2 au 6 octobre prochain dans la salle de la Tribune, à Ailhon. L’artiste s’est formé dans les académies prestigieuses Julian et André Lhote, auprès d’artistes renommés comme Henri Goetz. Pendant les années 80, son travail est non figuratif, décrivant « son paysage intérieur » dans un style personnel qui rappelle parfois un des maîtres qu’il admire, Nicolas de Staël.

Le travail de l’artiste marqué par la mort de son père

 

Après le décès de son père des suites d’un cancer qui lui rongea la face, le début des années 90 marque une profonde rupture vers la figuration. Dans sa peinture, « il manquait le visage humain ». Par la couleur, la matière et les formes, il commence à s’intéresser à des sujets durs, « une grande violence, une plongée dans l’inconscient et le désespoir, qui débouche vers la lumière, la source de la vie ».
Des textes choisis dans la littérature, les écrits de la Bible et l’actualité lui fournissent les sujets de ses puissantes séries. Qu’il s’agisse de portraits, d’œuvres inspirées par Artaud, Lautréamont, par la Shoah, la Palestine ou la Bosnie, les visages sont omniprésents, auxquels se mêlent d’autres éléments pour constituer une narration pour « aller vers l’autre ». Le style et l’univers particuliers de Jacques Cadet peuvent faire penser aux figures tortueuses et torturées d’un Picasso, autre artiste dont il est « fan depuis l’âge de quinze ans ».
“Le Livre de Jonas” est le titre de l’exposition que Jacques Cadet présentera à Ailhon. Ce personnage emblématique de la Bible est le seul que cite le Christ aux scribes qui l’interrogent : « Il ne vous sera donné d’autre signe que celui de Jonas ». Révolté contre la voix intérieure qui lui commande de sauver les habitants de Ninive de la colère divine, il passa trois jours dans le ventre d’une baleine où il eut le temps de méditer avant de sortir, de ressusciter en quelque sorte lui aussi et de sauver ces âmes perdues.

 

 Dix-huit peintures sur ce personnage emblématique de la Bible

 

La série de dix-huit peintures est ponctuée par le récit de l’histoire de Jonas, racontée en cinq actes de façon théâtrale, enlevée et parfois même humoristique, par l’écrivain Corine Robet*, qui s’est elle-même enfermée trois jours dans l’atelier du peintre, dans le ventre de la création. Ces cinq actes marquent l’itinéraire personnel de Jonas, tout comme les variations de traitement des peintures, qui passent au début de couleurs sombres, verdâtres et bleutées pour les moments de questionnement et de souffrance à des atmosphères plus chaudes et orangées quand Jonas accomplit sa mission. Puis à nouveau revient la noirceur du doute avant une fin lumineuse où « Jonas est unifié » après avoir compris la leçon d’indulgence divine.

* Le travail commun de Corine Robet et de l’artiste Jacques Cadet a fait l’objet d’un livre publié par Mercur@rt, qui sera également présenté lors de cette exposition organisée par Foi et culture dans le cadre du festival autour du thème “Visages, reflet de l’homme, reflet de Dieu” et se déroulant en Ardèche du 5 au 7 octobre 2018. "


Info en +
L’exposition de Jacques Cadet est à découvrir du 2 au 6 octobre, de 14 à 18 heures à la salle de la Tribune à Ailhon (près de l’église). Le vernissage en présence de l’artiste se fera le 2 octobre à 17h30.

vendredi 21 septembre 2018

Zigène et valériane @Mercurart


Zigène en couple ?
 sur la valériane blanche en floraison d’automne...

lundi 17 septembre 2018

Mégachilidae @Mercurart


Cette guêpe, mégachilidae, creuse un trou vertical dans la terre ou le sable correspondant à sa taille.
Elle chasse ensuite des chenilles sans poils qu’elles anesthésient avec leur venin.
Elle transporte la chenille sur plusieurs mètres en la plaçant sous son corps.
Ses longues pattes lui permettent de se déplacer au sol, mais elle n’hésite pas à s’envoler avec sa proie bien plus lourde et volumineuse qu’elle pour descendre d’un mur.
La chenille est descendue dans le terrier et recouverte d’un bouchon fait de petites pierres qu’elle déplace avec ses pattes.
Elle déplace aussi le feuilles sèches et fait place nette autour du trou dont elle est ensuite la seule à savoir reconnaître la place.
C’est en tous les cas ce que nous avons observé.
Nous n’avons pas compris, ce que faisaient des petites mouches qui semblaient agressives avec la guêpe et semblaient lorgner vers sa prise.


Video @Mercurart


jeudi 13 septembre 2018

Lézard vert @Mercurart


Jules est capable de ramener au bureau toutes sortes de prises venant du jardin dans lequel il travaille tous les jours : scorpions, couleuvres et aujourd’hui lézard vert ; un des beaux spécimens que nous croisons habituellement à quelques mètres.

L’individu se rebelle, mais rassurez-vous, il retrouvera son territoire juste après le cliché.